Publié dans Société

Tempête tropicale Jude - Une ré-intensification avant de toucher Madagascar  

Publié le lundi, 10 mars 2025

La tempête tropicale Jude a touché terre hier matin sur la province de Nampula, au Mozambique. C’est le 3e atterrissage des cyclones sur la terre mozambicaine, après Chido et Dikeledi. Hier à 9 heures locales, son centre a été positionné à 550 km à l’ouest-nord-ouest de Besalampy. Elle se déplace vers l’ouest à raison de 15 km/h. Le vent moyen est estimé à 110 km/h, avec des rafales de 155 km/h près de son centre. 

D’après les prévisions météorologiques émises par Météo Madagascar, Jude n'influencera pas encore le temps à Madagascar dans les trois prochains jours. Ce système évoluera au Mozambique jusqu’à mercredi, puis sortira de nouveau en mer dans le canal de Mozambique. Jeudi ou vendredi, le phénomène pourrait potentiellement représenter une nouvelle menace pour la Grande île. Un risque d’impact direct dans les Régions du sud-ouest ne sera pas exclu. 

Météo Madagascar suit de très près l’évolution et la trajectoire de ce cyclone. Avant d’atterrir sur le pays, le système est parvenu à atteindre le stade de cyclone tropical avec des vents moyens de l’ordre de 130 km/h sur 10 minutes et des rafales estimées à 185 km/h. C’est ainsi un phénomène mature qui a touché terre, ce qui garantit hélas des conditions cycloniques violentes sur le point d’impact. Les usagers maritimes entre Besalampy et Toliara sont priés de rester chez eux à compter de jeudi après-midi.

Au-dessus des terres mozambicaines, Jude devrait faiblir, mais une nouvelle phase de ré-intensification est probable lorsque le phénomène aurait regagné le canal de Mozambique en milieu de semaine.  La température élevée des eaux du canal et une bonne humidité sont des éléments en faveur de sa ré-intensification. La prévision de trajectoire à moyen terme suggère un déplacement vers la Grande île.

Recueillis par Anatra R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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